
L’UA lance une initiative de 10 ans pour améliorer l’éducation en Afrique

L’Union africaine (UA) a lancé une initiative d’une décennie pour améliorer l’apprentissage à travers l’Afrique et élever le rôle des enseignants dans le développement du continent.
Cela s’est produit alors que la Conférence panafricaine de trois jours sur la formation des enseignants s’est tenue au siège de l’UA dans la capitale éthiopienne, Addis-Abeba, de mercredi à vendredi, sous le thème « Promouvoir les stratégies de formation, de reconnaissance et de développement professionnel des enseignants ».
Lors de la conférence, l’UA, en collaboration avec les ministres africains de l’Éducation, a lancé la Décennie d’action accélérée de l’UA pour la transformation de l’éducation et le développement des compétences en Afrique (2025-2034), signalant un engagement continental renouvelé en faveur d’une éducation inclusive et de qualité, directement alignée sur les objectifs de l’Agenda 2063 et les Objectifs mondiaux de développement durable.
La réunion de haut niveau a également marqué le lancement de six autres cadres stratégiques continentaux, avec pour objectif primordial de relever les défis urgents dans le domaine de l’éducation, notamment la pénurie généralisée d’enseignants, les questions d’égalité des sexes et l’intégration efficace de la technologie dans les salles de classe.

S’exprimant lors de la conférence, Gaspard Banyankimbona, commissaire de l’UA chargé de l’éducation, de la science, de la technologie et de l’innovation, a déclaré : « Malgré leur rôle essentiel, les enseignants africains sont confrontés à des pénuries, à une formation inadéquate, à un moral bas et à une reconnaissance insuffisante. » Il a souligné les efforts concertés visant à réformer les systèmes éducatifs africains afin de relever les défis urgents liés à la formation des enseignants.
Faisant écho à ce sentiment, le ministre d’État éthiopien de l’Éducation, Ayelech Eshete, a déclaré que la croissance rapide de la population en âge scolaire et la pénurie d’enseignants qualifiés en Afrique exigent une attention urgente de la part des décideurs politiques, ainsi que des partenaires continentaux et internationaux. Selon le ministre, seuls neuf pays d’Afrique subsaharienne devraient disposer de suffisamment d’enseignants du primaire d’ici 2030.




