La Chine et le changement climatique : un combat inébranlable
Les précisions ont été apportées au cours d’une conférence ténue le 08 août 2022 à Beijing en Chine. A l’occasion, le Pr. Feng Song, enseignant à l’Université de Renmi, a expliqué les efforts de Pékin dans la dynamique mondiale, liée au changement climatique.
Depuis la conférence de Copenhague tenue en décembre 2009, les négociations pour la lutte contre la pollution de l’atmosphère connaissent un grand progrès. C’est du moins ce qu’on peut dire à la lecture des nouveaux intervenants du combat de l’heure. Principalement, il s’agit de la Chine, premier émetteur de gaz à effet de serre avec 10, 7 milliards de tonnes de carbone en 2020 devant les Etas Unis d’Amérique, 4,7 milliards de tonnes de carbone, l’Union Européenne, 2, 6 milliards, l’Inde, 2,4 milliards et le reste du monde, 14,4 milliards de tonnes de carbone, une partie que le continent africain intègre avec 3% seulement de pollution.
En effet, l’accord de Tokyo au Japon, de 1997, relative à la réduction des émissions de dioxyde de carbone aurait retenu l’attention de la grande Chine. Signataire de ce protocole, Pékin s’est considérablement impliqué dans la lutte contre le changement climatique en respectant tous les engagements internationaux et nationaux pris en la matière. A souligné le Professeur Feng Song.
Comme tous les autres signataires de l’accord de Paris en 2015, la Chine accepte de procéder à des changements pour tenter de maintenir le réchauffement climatique à 1,5°C au-dessus des niveaux préindustriels, et ‘’bien en dessous’’ de 2°C. En 2020, le Président chinois Xi Jinping a promis que son pays visait à ce que ses émissions atteignent leur point culminant avant 2030 et à ce que la neutralité carbone soit atteinte avant 2060. Une déclaration qui a été confirmée comme la position officielle de la Chine avant le sommet mondial sur le climat COP26 à Glasgow.
Au sommet de Glasgow, la Chine est arrivée plutôt avec un bon dossier. Le Président Xi Jinping a pris des engagements fermes à l’occasion : parvenir à la neutralité carbone en 2060 et cesser dès à présent de financer le développement de nouvelles centrales au charbon à l’étranger. A la fin de la rencontre, une déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique a été faite entre Pékin et Washington.
Sandrine Namen