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Carrière de Foréké-Dschang au Cameroun : les chinois payent le prix des ex-exploitants mafieux.

Alors que les investisseurs chinois ont eu l’onction de l’Etat du Cameroun d’investir à la carrière de Foréké à l’Ouest du Pays, les populations de cette localité s’insurgent contre cette décision sous prétexte que le groupe Razel et l’entreprise Edok Eter SA, les ont vendus du vent par le passé pour le même projet.

L’adage selon lequel « même les innocents se retrouvent en prison », existe ! C’est du moins ce qu’on peut dire de la situation que l’on a vécu dans la Ménoua en matinée de la journée du 09 août 2022.

En effet, un groupe des investisseurs venus de l’Asie, ont foulé le sol camerounais pour des raisons d’exploitation et d’industrialisation minières du pays. Avisés d’un site de carrière dans la région de l’Ouest, département de la Ménoua, groupement de Foréké-Dschang, les investisseurs chinois ont pris attache de manière régulière avec les autorités de l’Etat du Cameroun et les collectivités territoriales afin de procéder à une visite de prospection dans le lieu.

 

Mardi dernier, une forte délégation de la préfecture de Ménoua, le Sous-préfet de Dschang et son état-major, le Représentant du Délégué Régional des Mines pour l’Ouest, le Délégué Départemental de la Ménoua, et le Chef du Groupement de Foréké-Dschang, ont décidé d’accord parfait, d’accompagner les prospecteurs chinois sur le site de la carrière de Foréké. Une descente qui consistait à prélever les échantillons de pierres pour une étude approfondie, relative à la fabrication des carreaux et marbre, made in Cameroon.

 

Une visite tumultueuse

Les investisseurs chinois n’ont pas été accueillis dignement. Les populations des quartiers Mfeu I, Mzeumla, Likong, Minjouh, Mimpeuh et Tchuafi du groupement de Foréké-Dschang, n’ont pas été chaleureux avec les investisseurs pour des raisons simples : « Nous avons été arnaqués par le passé pour ce même projet. Le français Razel et la société Edok Eter SA, nous ont vendu du rêve avec le même projet d’exploitation de cette carrière. » Nous confie Alain Dzeufack, riverain de la localité de Mimpeuh. Les ex-exploitants auraient manqué à leurs engagements en fructifiant le grand banditisme dans les localités, puisqu’ils ont abandonnés les enfants qui travaillaient pour eux, et n’ont réalisé aucun projet de société pour les riverains. Du moins, les populations se sont regroupées pour s’opposer  à toute visite de nouveaux « investisseurs » sur ce qu’elles estiment, être leur richesse malgré les injonctions du Sous-préfet. D’ailleurs, elles disent être à l’abri de certains besoin en exploitant cette même carrière créée en 1956, et estiment être organisés dans leur travail au quotidien : « Chaque jeudi, nous nous regroupons pour les messages qui viennent de l’administration, pour soumettre nos problèmes à elle et profiter pour régler nos différends » déclare, le Notable Efotika Assongmo etienne, manifestant.

Gerald Njoya Descter        

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