Echangeur d’Obala : le Chinois présente les caractéristiques finales de l’ouvrage
Conformément au cahier de charge, l’ouvrage inauguré le 10 novembre dernier est une bretelle routière aux avantages multiformes
L’Echangeur d’Obala, la belle bretelle routière du Cameroun est une jonction entre la Nationale N°1 (Yaoundé-Batchenga-Bouam) et la Nationale N°4 (Yaoundé-Bafoussam). Visiblement, il est un élément majeur des grands projets structurant de l’Etat du Cameroun. Sa mise en service permet de réduire les coûts de transport et la durée de transit sur le corridor routier qui relie la capitale du Cameroun à la frontière Est du Nigeria. L’ouvrage s’étend également vers les régions de l’Ouest et du Nord-Ouest dont l’économie se repose sur la production agricole et le commerce.
En effet, le 10 novembre 2022, le Ministre camerounais des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi, a procédé à l’inauguration de l’Echangeur trompette d’Obala. A l’occasion, le Directeur Général de l’entreprise chinoise CGCOC Group Co, Maître d’œuvre du projet, a expliqué au public camerounais et au bailleur de fond (Banque Africaine de Développement), les caractéristiques de l’ouvrage en cours d’exploitation.
Caractéristiques d’Echangeur d’Obala
Selon l’architecte chinois, l’Echangeur comprend essentiellement, 3,5 km de route bitumée constituant les voies de désertes, 5897 mètres carrés de talus protégé par les perré-maçonnés, un pont à quatre travées d’une portée totale de 51,4 mètres linéaires et une aire de repos pour les engins aux poids lourds d’une capacité de 68 parkings. En gros, c’est un ouvrage réalisé selon le cahier de charge prescrit par l’Etat du Cameroun sous le financement de la Banque Africaine de Développement.
En rappel, le chantier de construction de l’Echangeur d’Obala au Cameroun fait partie du projet des travaux de la réhabilitation de la route Yaoundé-Bafoussam-Babadjou, défini dans le cadre du Programme d’Appui au Secteur des Transports. Le coût de financement de cette portion routière se trouve dans celui du projet d’exécution de la section Ebebda-Kalong, distante de 63,750 km et engagé toujours par l’entreprise chinoise CGCOC.