Harouna Nyandji Mgbatou : “La communauté chinoise qui opère dans l’arrondissement de Yaoundé Ier n’a jamais attiré défavorablement notre attention”
Quelle appréciation faites-vous de la collaboration entre la société GAODA et les populations riveraines de la carrière de Nyom II dans l’arrondissement de Yaoundé Ier ?
La collaboration entre la société chinoise GAODA INTERNATIONAL INVESTMENT TRADING SARL et les populations riveraines de la pierre d’Edimi témoigne la bonne santé de l’amitié sino-camerounaise. Je voudrais saisir l’occasion pour dire sincèrement du fond de cœur, au nom des pouvoirs publics, un merci à ces populations qui comprennent le message du président de la République Paul Biya selon lequel « il faut être un citoyen au service de l’Etat, au service de l’économie. » En acceptant la société GAODA à Nyom II, les populations montrent qu’elles sont assez compréhensives et conciliantes. Elles facilitent l’intégration de cette famille chinoise qui, elle également est réceptive. Elle comprend aussi le problème des populations. Vous avez suivi tout à l’heure que c’est plutôt la partie chinoise qui rappelle avec insistance que les populations doivent leur montrer les espaces pour la construction des forages d’eau potable.
C’est quoi la particularité de cette relation ?
La particularité dans la collaboration entre la GAODA et les populations riveraines se trouve au niveau de la cohabitation. En tant que Sous-préfet, je suis particulièrement comblé de cette proximité et je voudrais inviter ces populations à davantage faciliter les éléments de cette relation. Dieu merci, tout se passe bien. Vous voyez, ça fait déjà beaucoup d’années qu’elles évoluent ensemble. Je voudrais aussi dire merci à la partie chinoise qui comprend la méthode camerounaise. On ne peut que se satisfaire de cette bonne relation. Quel que soit ce qui y a comme souci, nous avons pour approche, le dialogue. Nous utilisons le dialogue pour résoudre tout problème entre les deux parties. Ce qui n’existe d’ailleurs pas vraiment. Dont le mariage entre la société GAODA et les populations riveraines de la carrière de pierre d’Edimi dans l’arrondissement de Yaoundé Ier est plutôt parfait et nous souhaitons que cette relation dure vraiment longtemps car il est une bonne chose pour les populations, pour le Cameroun et son économie.
Quel regard faites-vous des installations chinoises dans Yaoundé Ier ?
Je dois dire qu’à Yaoundé Ier, en dehors de GAODA, nous n’avons pas d’autres entreprises chinoises véritablement installées. Nous avons les chinois qui interviennent aussi dans le cadre du ¨Projet d’alimentation en eau potable de la ville de Yaoundé et ses environs à partir du fleuve Sanaga (PAEPYS) et je peux témoigner que le sentiment est le même. En tout cas, je suis à ma troisième année ici comme sous-préfet et le sentiment que je peux vous partager est celui de satisfaction. La communauté chinoise qui opère dans l’arrondissement de Yaoundé Ier n’a jamais attiré défavorablement notre attention. A chaque fois qu’elles sont impliquées dans un projet, déjà, elles s’arrangent à respecter les lois et c’est ce vers quoi nous les amenons. Et à travers le respect des lois, nous protégeons nos populations. Et pour ce qui est du projet de PAEPYS, nous sommes déjà à 98% de réalisation. En fait, tous les signaux sont plutôt au vert dans l’ensemble. Dont Yaoundé Ier est globalement comblé du déploiement des chinois dans son arrondissement.
Yaoundé Ier est-il toujours disposé à accueillir les investisseurs chinois ?
Certainement oui ! Peut-être il n’est pas de mon ressort en tant que sous-préfet de le dire, mais au nom du gouvernement de la République que je représente dans cette circonscription, Yaoundé Ier est disponible à accueillir plus d’investisseurs, peut-être pas seulement les chinois. Voyez-vous que quand le président de la République a donné son accord et que le gouvernement l’a indiqué, Yaoundé Ier applique seulement. Donc nous sommes disponible à accompagner les investisseurs dans cet arrondissement, peu importe leurs nationalités !
Propos recueillis par Gerard Njoya A.