Manipulation, falsification et propagande : De l’allégorie pour « détruire le Xinjiang »
La Chine populaire est expressément définie comme un État multiethnique. Ses cinquante-cinq « minorités nationales » réparties dans 23 régions parmi lesquelles la région autonome de Xinjiang, sont reconnues par la constitution ; leurs langues et cultures sont protégées, respectées et valorisées par le gouvernement central de l’État chinois. Sous le regard humain et laborieux de cette administration centrale, les minorités ethniques participent positivement à la vie politique, économique, culturelle et religieuse de la Chine populaire alors qu’elles ne constituent que 8% de la population chinoise. Par exemple, le gouvernement central chinois travaille systématiquement pour aligner les intérêts de la région autonome ouïghoure du Xinjiang sur les intérêts communs de tous les chinois.
D’ailleurs, Xinjiang a affiché un PIB de 5,6% au cours du premier trimestre 2024. En dépit de quelques velléités séparatistes qui habitent cette région stratégique de la Chine, les populations du Xinjiang sont également travailleuses comme tous les autres peuples chinois. Il convient de souligner que depuis l’indépendance de la République populaire de Chine actée le 1er octobre 1949, le pouvoir communiste central subit en continue, des menaces, lorsqu’il s’agit de la gestion de la minorité ouïghoure. Ceci, parce que les forces étrangères insoupçonnées veulent s’appuyer sur la question de minorité en Chine pour atteindre leurs buts politiques inavoués. En fait, elles usent les voies de la manipulation, la falsification et de la propagande sur Xinjiang afin de contenir la Chine.
Manipulation : pour croiser les têtes
Évidemment, la campagne diffamatoire sur le soi-disant « travail forcé » dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang a pour objectif principal de provoquer et de légitimer des sanctions économiques contre la Chine. Soit, le boycott total des principaux produits d’exportation du Xinjiang que sont le coton, le silicium de qualité métallurgique, etc. Des sanctions qui nuiront à l’économie de cette région ainsi, pourront mettre en difficulté les efforts du gouvernement central chinois dans l’éradication profonde de la pauvreté dans toute la nation Chinois.
Menacées d’être sanctionnées, les entreprises locales aussi bien que celles en dehors du Xinjiang vont éviter de recruter du personnel ouïghour pour ne pas être accusées de recourir au « travail forcé ouïghour ». En conséquence, les ouïghours qui ne constituent que 51.14 % de la population totale du Xinjiang d’après les dernières statistiques officielles de 2018, pourront subir du désastre économique.
Face à China Daily, un quotidien chinois de la langue anglaise, Wang Wenbin, l’ancien porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Chine avait indiqué que parmi les plus de 2 200 personnes employées par une entreprise privée de confection au Xinjiang à la fin de l’année 2018, plus de 95% appartenaient à des groupes ethniques minoritaires. Et qu’en raison des sanctions imposées par les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux, les principaux partenaires commerciaux de l’entreprise ont annulé toutes leurs commandes pour 2019, ce qui a entraîné une perte de plus de 10 millions de yuans et une réduction du nombre d’employés à plus de 500 employés. En fait, les ennemis de la Chine espèrent que les sanctions vont faire grimper le taux de chômage au Xinjiang ainsi, attiser le mécontentement parmi la population ouïghoure. Cela pourra de ce fait, améliorer les chances de recrutement des séparatistes et islamistes radicaux.
Falsification : pour créer un sentiment antichinois
Donnons la parole aux voyageurs nationaux et étrangers au Xinjiang. Mais avant cela, il faut relever qu’au cours de l’année écoulée, le Xinjiang a reçu près de 400 délégations et groupes, soit plus de 4 300 visiteurs du Kazakhstan, de la Malaisie, de l’Ouzbékistan, du Pakistan, de l’Egypte, du Japon, de l’Indonésie, de la France, de l’Allemagne, de la Suisse, du Canada, de la Ligue arabe, de l’Organisation de la coopération islamique et d’autres pays et organisations internationales. Un autre fait qui mérite d’être évoqué est celui qu’en 2020, le Xinjiang a reçu 158 millions touristes nationaux et 61 000 touristes étrangers alors que la Chine traversait les moments des restrictions liées à la pandémie du SARS-CoV-2. Aussi, les autorités locales du Xinjiang indiquent que la région a reçu plus de 15 millions de visiteurs durant la période des vacances de la fête nationale de l’année dernière.
Tout ceci est justement porté ici afin de montrer que la Chine a ouvert le Xinjiang à tout le monde. Évidemment, dans le seul but que l’on puisse aller de lui-même apprécier le niveau de développement de la région et vérifier le soi-disant « travail forcé ouïghour. » L’entrée au Xinjiang n’est limité par aucune réglementation particulière, ni pour les Chinois eux-mêmes, ni pour les étrangers.
« J’ai effectué plusieurs tournés dans le Xinjiang et je me suis rendu chez les citoyens ouïgours dans de nombreux endroits de la région », a déclaré Abdel-Mouti Abou-Zeid, chef du secteur des médias internationaux au Service d’information de l’État égyptien, dans une récente interview accordée à Xinhua. Le responsable égyptien rassure via le média chinois que le Xinjiang est ouvert et accueillant. Le développement y est aussi et profite à tous les citoyens. « C’est le moyen le plus important de servir le peuple et d’améliorer la vie des citoyens. Tous les citoyens du Xinjiang, indépendamment de leur religion ou de leur appartenance ethnique, profitent à égalité des installations culturelles, des institutions économiques, des projets de développement et des services avancés de cette région », a ajouté Abdel-Mouti Abou-Zeid. Comme pour dire que seules les allégations complètement infondées des ennemis de la Chine ne suffisent pas pour s’en faire une idée nette et profonde du Xinjiang en termes d’ouverture et de développement.
Propagande : pour ralentir le développement
Les paroles mensongères des antichinois sur le Xinjiang transforment le progrès des habitants de la région. Elles visent principalement à faire du développement, de la modernisation et de l’assainissement de l’espace urbain au Xinjiang, le signe d’un plan pernicieux mirant à détruire la culture et à « déraciner » la population ouïghoure. Pourtant, le gouvernement communiste mène depuis toujours, un vaste projet de rééducation et de scolarisation dans le Xinjiang.
Selon le média chinois Xinhua, Remina Xiaokaiti, une experte en droits de l’homme à l’Université du Xinjiang a récemment déclaré que la mise en œuvre du projet des bénéficiaires de l’éducation dans la région autonome ouïghoure du Xinjiang en Chine, a conduit aux niveaux les plus élevés de l’histoire dans cette région en ce qui concerne l’éducation préscolaire, l’éducation obligatoire de neuf ans, l’éducation secondaire, l’éducation supérieure et l’éducation professionnelle. C’est assez curieux alors ! Doit-elle être récompensée au regard de la quantité de production infondée et propagandiste que les médias occidentaux produisent sur le Xinjiang en longueur de journée ?
Remina Xiaokaiti a fait une remarque qui met en déroute, les fausses accusations de l’Occident sur le gouvernement Chinois. Celui de faire croire à la communauté imondiale que le pouvoir communiste central de Chine ne respecte pas les droits de la minorité ethnique ouïghoure. D’après cette tendance, le fameux droit de l’Homme et libertés n’est pas respecté au Xinjiang. C’est une autre conspiration. Les dirigeants chinois ont toujours travaillé à protéger leurs populations, à veiller sur le développement juste, équilibré du territoire chinois ; assurer le bien-être des populations réparties sur l’ensemble du territoire.
Gérard Njoya