NTICOpinions
A la Une

Assemblée générale des Nations Unies : les quatre points de la résolution chinoise sur l’intelligence artificielle

La proposition mondiale de la Chine de “Consolider la coopération internationale sur le renforcement des capacités de l’intelligence artificielle” a été adoptée lundi dernier à l’unanimité, au cours de la session plénière de la 78e Assemblée générale des Nations Unies (AGNU). C’est une énième contribution de la Chine qui intègre l’Agenda 2030 pour le développement durable des Nations Unies et qui s’articule sur quatre points, adhérant aux “principes d’être centré sur l’homme”, promouvant une intelligence bénéfique et profitant à l’humanité.

Premièrement, le projet chinois vise à encourager la coopération internationale et les actions concrètes pour aider les pays, en particulier les pays en développement, à renforcer leurs capacités en matière d’intelligence artificielle. C’est un soutien significatif qui s’explique totalement par le partage mutuel d’inspiration. Ainsi, la Chine plaida lors de la session plénière de la 78e Assemblée générale des Nations Unies pour une réforme et pour le développement de technologie de l’intelligence artificielle (IA) ouvert, plaçant cette résolution au centre de l’agenda international.

Deuxièmement, Pékin a mesuré l’intérêt de la communauté mondiale à coopérer pour aider les pays du monde entier à améliorer leur représentation et leur voix dans la gouvernance mondiale de l’IA. Ici, le choix chinois mérite d’être salué par l’humanité lorsqu’on regarde dans le rétroviseur, l’ensemble des difficultés que le système de gouvernance mondiale a enduré avec l’avènement de la pandémie de Covid-19. La gouvernance à distance, le télétravail, le commerce en ligne, etc. Ce qui n’a pas été vraiment acceptable pour tous les pays du monde. Donc, pour que “seuls les gros bateaux ne continuent plus à résister seuls aux vents violents et aux vagues déferlantes”, paralysant le système de gouvernance mondiale, la Chine a proposé que la communauté internationale soutienne la représentation et la voix des pays en développement dans la gouvernance mondiale par l’IA.

Troisièmement, la République populaire de Chine a plaidé dans cette résolution pour “un environnement commercial ouvert, équitable et non discriminatoire.” Un objectif qui s’appréhende dans les propos de Fu Cong, le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies. Selon l’agence de presse chinoise Xinhua l’ambassadeur chinois Fu Cong a indiqué en présentant le projet de résolution lors de la session plénière de l’AGNU que « le développement rapide de la technologie de l’IA dans le monde a un impact profond sur le développement économique et social des pays et sur le progrès de la civilisation humaine ». Il s’agit de joindre le développement de tous les pays du monde à la technologie de l’IA car la fracture numérique qui se creuse entre les pays du monde empêche la bonne gouvernance de l’intelligence artificielle, à lire attentivement l’approche chinoise. Et pour cela, la Chine s’inscrit dans un développement de la technologie de l’IA à égalité pour tous.

Quatrièmement et enfin, la Chine a proposé dans cette résolution de la 78e session de l’AGNU de “Consolider la coopération internationale sur le renforcement des capacités de l’intelligence artificielle” que la communauté mondiale apporte une contribution significative aux pays en développement afin que ceux-ci soutiennent les Nations Unies dans leur rôle central dans la coopération internationale. Et c’est Fu Cong, le représentant permanent de la Chine auprès des Nations Unies, lors de la session plénière de l’AGNU qui soutienne qu’”en tant que première résolution des Nations Unies sur la coopération internationale en matière de renforcement des capacités de l’IA, la résolution reflète pleinement l’essence de l’Initiative mondiale pour la gouvernance de l’IA et de l’Initiative mondiale pour le développement. Elle répond aux attentes impatientes de l’ensemble des pays membres des Nations Unies, en particulier des pays en développement, et témoigne d’un soutien fort au multilatéralisme et aux Nations Unies”. En d’autres termes, Pékin soutient la coopération mondiale pour la gouvernance de l’IA afin que l’humanité travaille ensemble et ceci, en alignant les intérêts individuels de technologie de l’intelligence artificielle sur les intérêts de tous, bâtissant ainsi une communauté mondiale de destin partagé.

Gérard Njoya

 

 

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page

Adblock détecté

S'il vous plaît envisager de nous soutenir en désactivant votre bloqueur de publicité