« Le développement de qualité et la modernisation chinoise » au centre d’une table ronde télévisée
La troisième session plénière du 20e Comité central du Parti communiste chinois (PCC), tenue du 15 au 18 juillet à Beijing, a pris comme cheval de bataille l’approfondissement global des réformes et l’avancement de la modernisation à la chinoise. C’est dans ce contexte qu’une table ronde sur « le développement de qualité et la modernisation chinoise » a été organisé dernièrement par CGTN Français.
Le concept de « la modernisation à la chinoise » a été soulevé pour la première fois en juillet 2021, lors du centenaire du PCC. Ce concept partage non seulement des points communs avec d’autres pays, mais possède aussi des particularités chinoises basées sur les réalités nationales.
Des experts venant des institutions chinoises et françaises ont scruté, à travers cette table ronde, les démarches chinoises déployées pour mettre en œuvre la modernisation avec ses propres façons.
Les intervenants ont fait l’éloge du rôle de réformes et de l’ouverture dans l’évolution socio-économique chinoise depuis ces quarante dernières années. Margit Molnar, chef du bureau de la Chine au département économique de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a fait ses études en Chine pendant les années 1980. Pour elle, dans la nouvelle période historique, les réformes et l’ouverture, qui ont été le moteur du développement économique et social rapide de la Chine, peuvent encore jouer un rôle important, et que les mesures de réforme et d’ouverture telles que l’abaissement des normes d’accès aux investissements étrangers et les réformes fiscales contribueront à promouvoir la croissance économique soutenue et régulière de la Chine.
Sébastien Drochon, expert à l’Institut Schiller, a estimé que la formation des compétences professionnelles, la construction d’infrastructures, représentée par le chemin de fer à grande vitesse, et la recherche et le développement de haute technologie, représentée par le programme spatial habité, symbolisent les réalisations remarquables de la Chine dans la promotion d’un développement de qualité. Il a également apprécié le fait qu’en plus de se développer elle-même, la Chine s’est engagée à partager les fruits de son développement par le biais de cadres de coopération tels que l’initiative « la Ceinture et la Route », l’initiative pour le développement mondial, l’initiative pour la sécurité mondiale et l’initiative pour la civilisation mondiale, réalisant ainsi des avantages mutuels et des situations « gagnant-gagnant » à l’échelle mondiale.
En analysant le communiqué à l’issue de la reunion, Wang Kun, directeur du Centre d’études sur les échanges humains Chine-France de l’Université des Langues étrangères de Beijing, a indiqué que ce document insiste sur l’importance de la direction du PCC pour l’édification de la modernisation chinoise et réitère d’avancer les réformes, d’éliminer les obstacles institutionnels, de stimuler la vitalité du marché et de créativité sociale. La réforme du système économique doit prendre comme point de départ et objectif final la promotion de la justice sociale et du bien-être du peuple, a-t-il ajouté. Selon lui, la Chine s’engage également à travers les textes du communiqué à renforcer la capacité d’innover de façon autonome et à développer la nouvelle force productrice de qualité.
(Source/photo : CGTN Français)