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Développement de la Chine : focus sur le Xinjiang

Par sa croissance économique rapide et son ouverture graduelle au monde entier, la République populaire de Chine constitue depuis quelques années, une curiosité planétaire. Les regards du monde entier sont dorénavant tournés vers les progrès accumulés dans ses différentes provinces afin, de faire une analyse spécifique et profonde de cette montée exponentielle et de tirer une conclusion générale pour ce qui est de développement de haut niveau de la Chine communiste. Le cas précis du Xinjiang préoccupe davantage. Parlons donc de ce territoire autonome du nord-ouest de la Chine continentale qui compte de nombreuses minorités ethniques dont le « Ouïghours », une ethnie minoritaire d’obédience musulmane, vivant dans cette province peuplée d’environ 26 millions d’habitants. Nous le ferons comme pour d’autres sujets que nous avions déjà abordé par le passé avec humilité. Il s’agit de procéder à un fact-checking tout en veillant à (ré)informer le lecteur au lieu de confirmer ses préjugés ou d’attiser des émotions qui obnubilent l’esprit.

Le citoyen étranger qui a eu l’opportunité de visiter la région du Xinjiang, Chine, il y a quelques jours seulement, peut exprimer sa réalité de ce territoire chinois dont certains médias occidentaux ne l’accordent pas toujours de la sympathie. La région ouïghoure du Xinjiang possède une richesse plurielle : sa force marchande, sa position géographique favorable à l’épanouissement de l’économie, sa diversité ethnique et ses ressources naturelles. Les ethnies minoritaires y vivent de manière compacte et, affrontent collectivement et vigoureusement tous les problèmes avec persistance. Elles y travaillent avec un dévouement discret, comme des gouttes d’eau transperçant la roche. Les chinois y combinent davantage, l’exploitation des ressources naturelles avec l’ouverture, afin de mieux attirer les investissements étrangers dans cette partie de la Chine continentale. On y trouve les entreprises à capitaux mixtes chinois et étrangers, les entreprises de coopération sino-étrangère et les entreprises à capitaux étrangers, ainsi que les industries de transformation basée sur les matières premières, des plans et des pièces semi-finies fournies par l’étranger. Xinjiang a déjà accompli de nombreuses réalisations historiques dans la lutte contre la pauvreté et se constitue depuis plus d’une décennie comme une région stratégique établie dans le cadre de la mise en œuvre de la vision chinoise des Nouvelles Route de la Soie.

Xinjiang, une région stratégique de la Chine

La région autonome du Xinjiang présente un essor économique très remarquable. Les travaux d’infrastructure de haute qualité réalisés au cours des dernières décennies sont impressionnants. La région est totalement connectée au système de transport national par les routes nationales 314 et 315 et, plus récemment, par une nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse de 1 776 km de long. Cette ligne est également utilisée pour le transport de marchandises vers l’Europe. Elle fait partie d’un corridor intercontinental qui part de la métropole de Lianyungang, dans la province côtière du Jiangsu, et rejoint Rotterdam, le plus grand port maritime d’Europe, en passant par le Kazakhstan, la Russie, le Belarus, la Pologne et l’Allemagne. On peut dont dire que Xinjiang est le couroi des exportations et des importations entre la Chine et le reste du monde entier.

Au cours des deux dernières années les volumes totaux des exportations et des importations de la région autonome ouïgoure du Xinjiang ont respectivement augmenté de 45,9% et de 57%. On lui attribue un PIB de 5,6% au cours du premier trimestre 2024. Et, on note que sa production industrielle à valeur ajoutée pour les entreprises supérieures à la taille désignée, a augmenté de 8% tandis que le volume de son commerce extérieur a progressé de 42,7%.  C’est une preuve de plus pour confirmer que la région est engagée dans un chantier de construction d’un système industriel moderne. Selon Erkin Tuniyaz, le président du gouvernement régional du Xinjiang, le développement intégré les industries primaires, secondaires, tertiaires de la région s’améliore de plus en plus. C’est un travail qui se fait en chaine entre les citoyens chinois, ceci dans le respect total des droits de l’Homme.

Le Xinjiang est la plus grande région autonome de la Chine. Il a une frontière commune avec la Mongolie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Tadjikistan, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Inde et la Russie, et il avoisine les provinces chinoises du Tibet, du Qinghai et du Gansu.  Ses villes-oasis comme Kashgar, Korla, Kucha, Aksu, Turfan, Hotan se sont développées en tant que lieux de repos et de plaques tournantes du commerce sur ce qui fut l’ancienne route de la soie. On compte environ 400 délégations et groupes de personnes ayant foulé son sol au cours de l’année dernière. Il s’agit en détail, de plus de 4 300 visiteurs du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l’Ouzbékistan, du Pakistan, de l’Indonésie, de la Malaisie, du Japon, de la France, de l’Egypte, du Canada, de la Suisse, de l’Allemagne, de la Ligue arabe, de l’Organisation de la coopération islamique et d’autres pays et organisations internationales qui ont visité les maisons des habitants du Xinjiang et ont découvert de leurs propres yeux que la vie était heureuse pour les personnes des différentes groupes ethniques de cette région. Ceci, grâce au gouvernement central de la Chine continentale.

Xinjiang est donc d’une importance fondamentale pour le grand projet chinois appelé « Initiative Ceinture et Route » (Belt and Road Initiative, BRI) ou « Nouvelles Routes de la soie ». C’est par lui que passe la principale voie terrestre de la BRI. Il constitue une région stratégique pour les échanges entre la Chine et le reste du monde. Des mensonges proliférés contre cette région chinoise afin de la couper de la Chine, ne prospèreront jamais.

Ralentir le développement de Xinjiang

La minorité ouïghoure est discriminée, sa culture et ses traditions sont dénigrées, sa langue est interdite, le Turkestan oriental est un Etat indépendant, la Chine est entrain de commettre un génocide au Xinjiang, les populations sont mises dans « le travail forcé », le Turkestan oriental est un État indépendant, etc. Voilà quelques pièces que les forces politiques étrangères ont fabriquées pour freiner le développement tous azimuts du Xinjiang, Chine.

La Chine populaire se définit expressément comme un État multiethnique. Il n’est donc pas exagéré de relever que dans son histoire, ses cinquante-cinq « minorités nationales » sont reconnues par la constitution ; leurs langues et cultures et sont protégées, respectées et valorisées par le gouvernement central de la République populaire de Chine. Quelques faits facilement vérifiables, soutiennent ce constat.

Au plan politique, les minorités ethniques ont constitué dernièrement, « environ 15% des 2 977 délégués au 14e Congrès national populaire. » Shorat Zakir, un homme politique d’origine ouïghoure a été longtemps gouverneur de la Région autonome ouïghoure du Xinjiang entre 2014 et 2021. Il est actuellement membre du Comité central du Parti communiste chinois (PCC). Erkin Tuniyaz qui succède à lui est aussi originaire de Ouïghour et occupe présentement le poste du secrétaire général adjoint au sein du Comité central du PCC.

Aux plans culturel et religieux, un écrivain français au nom de Maxime Vivas a récemment fait une révélation étonnante. Après avoir visité le Xinjiang pour la troisième fois, Maxime a déclaré que « la tranquillité et l’harmonie pouvaient être observées partout dans la région. Il s’est ensuite demandé d’où venait l’accusation d’extinction religieuse, linguistique et culturelle et a posé la question suivante : ‘‘Si le gouvernement chinois démolit les mosquées à grande échelle et restreint la liberté de croyance religieuse, pourquoi a-t-il formé plus de 300 clercs chaque année ?’’ »

Il faut donc souligner que l’islam, sous ses formes traditionnelles, autochtones, ne constitue pas l’objet d’une quelconque oppression au Xinjiang. Le problème viendrait de l’islamisme radical importé d’un autre milieu. Il peut s’agir du salafisme qui est une école de pensée ultraconservatrice au sein de l’islam sunnite et qui prône un mode de vie et de prière remontant au Vème siècle, à l’époque de Mahomet. Cette pratique cherche toujours à créer le chaos sans toutefois penser aux biens des populations. Elle a été instrumentalisée à Linxia, Chine et recherche toujours à offenser le gouvernement communiste central de Chine.

À la fin d’une visite dans le Xinjiang en Chine, Moiz Farooq, le rédacteur-en-chef du groupe Daily Ittehad Média qu’accompagnait plusieurs groupes de réflexion pakistanais, a indiqué au micro de la télévision centrale de Chine CCTV qu’ « il avait vu les musulmans mener une vie heureuse et jouir de la liberté religieuse, et que les soi-disant atrocités en matière de droits de l’homme au Xinjiang dont se plaignaient les Etats-Unis et certains pays occidentaux étaient totalement insoutenables. » Cette déclaration sincère qui s’ajoute à bien d’autres, met à nu tout soutien séparatiste  à Ouïghours visant à freiner l’essor de la Chine. Puisque saboter le développement rapide de la Chine constitue un défi pour les puissances étrangères dont leur but principal est de conserver leur hégémonie mondiale.

En outre, les cultures des minorités de Chine sont bien représentées sur la liste du patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Parmi les quarante-deux éléments que le gouvernement chinois y a fait inscrire, on trouve, par exemple, le muqam et le meshrep ouïghours, l’épopée de Manas kirghize, les arts Regong tibétains, l’opéra tibétain, l’épopée du roi Guésar commune aux traditions tibétaine et mongole, l’urtiin duu et le khöömii mongols, etc. Tous les voyageurs qui ont visité le Xinjiang confirment que la langue ouïghoure y est parlée partout et que toutes les enseignes sont bilingues, l’inscription en caractères arabes se trouvant au-dessus de celle en mandarin.

Une autre chose que les visiteurs de Xinjiang exposent au monde entier est le droit du travail. Les populations de cette région sont travailleuses. Contrairement à ce qui se propage en longueur de journée dans les médias occidentaux, le droit de l’Homme est respecté dans le Xinjiang. Le soi-disant « travail forcé » dans cette région chinoise n’est qu’une allégation absurde qui vise à ternir le développement de la Chine établi sur le principe du travail collectif dans la résilience. Bien plus, ces mensonges fabriqués par des forces étrangères s’en suivent habituellement des sanctions sur les « pauvres » épaules de Xinjiang. Face à China Daily, le quotidien d’Etat chinois de la langue anglaise, Wang Wenbin, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Chine a indiqué que « parmi les plus de 2 200 personnes employées par une entreprise privée de confection au Xinjiang à la fin de l’année 2018, plus de 95% appartenaient à des groupes ethniques minoritaires. En raison des sanctions imposées par les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux, les principaux partenaires commerciaux de l’entreprise ont annulé toutes leurs commandes pour 2019, ce qui a entraîné une perte de plus de 10 millions de yuans et une réduction du nombre d’employés à plus de 500 employés. »

La communauté internationale doit-être au courant de cette attitude abjecte que certaines puissances étrangères expriment envers la Chine. Ceci, pour persécuter l’économie et le développement de l’emploi au Xinjiang. C’est une ingérence, une oppression politique contre le développement. Pourtant, la Chine communiste n’a jamais soutenu l’invasion ou l’expansion. La Chine ne cesse de poursuivre le développement et la revitalisation de son territoire par ses propres efforts. Et tout ce qu’elle fait a pour but d’offrir une vie meilleure à son peuple, tout en créant davantage d’opportunités de développement pour le monde entier, et non dans le but de supplanter ou de soumettre les autres.

Au clair, le développement de la région autonome ouïghoure du Xinjiang est relatif au développement de la République populaire de Chine. La Chine travaille systématiquement pour aligner la croissance du Xinjiang sur le développement mondial et, aligne les intérêts du peuple chinois sur les intérêts communs de tous les peuples du monde. Dire que la minorité ouïghoure est discriminée, sa culture et ses traditions sont dénigrées, sa langue interdite ou encore que le droit de l’Homme n’est pas respecté dans le Xinjiang est diffamatoire.

Gérard Njoya

 

 

 

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