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Chine : 200 000 fonctionnaires sanctionnés

Ces agents de l’Etat ont été épinglés dans le cadre de la stratégie de lutte contre la corruption mise en place au cours de la dernière décennie.

Président chinois Xi Jinping au XXe Congrès national du Parti Communiste Chinois

De 2012 à 2022, la lutte contre la corruption en République populaire de Chine a été sans répit, avec des résultats jugés appréciables. En marge du XXe Congrès national du Parti Communiste (PCC) qui se tient actuellement à Beijing, les membres de la Commission centrale de discipline du Comité central, l’organe en charge de la surveillance de la corruption, ont échangé le 17 octobre dernier avec les journalistes. D’après Xiao Pei, responsable adjoint de ladite Commission, 4,6 millions de cas de corruption ont été dûment enregistrés et déposés par les inspections disciplinaires, pendant la période sus-indiquée. Les profils des mis en cause sont variés : 553 hauts fonctionnaires sous la direction du département de l’organisation du Comité central, 25 000 fonctionnaires à l’échelle du département et 182 000 fonctionnaires au niveau communal (comté). Des responsables qui ont fait tous l’objet de sanction.

Un résultat obtenu selon les responsables de la Commission centrale, grâce aux mesures globales prises. Ce qui a permis de réduire la tendance à la corruption. La tolérance zéro envers le phénomène a été appliquée, la mauvaise conduite sévèrement combattue et réprimée. Dans le même temps, la pédagogie qui n’a pas été négligée a consisté à sensibiliser les membres du PCC sur la nécessité de respecter la discipline du parti, de mettre en avant l’intérêt du peuple. « Nous prendrons des mesures strictes pour améliorer la conduite du parti et faire respecter la discipline du parti et gagnerons la bataille difficile et prolongée contre la corruption », a déclaré M. Xiao.

Déjà, lors de l’ouverture du XXe Congrès national du PCC, le 16 octobre dernier, le président Xi Jinping, qui considère la corruption comme « le cancer le plus grave qui soit », a annoncé que le combat contre la corruption n’allait pas s’arrêter. « Il convient d’approfondir la coopération internationale en la matière, en créant un mécanisme intégré permettant d’empêcher la fuite des éléments corrompus. De réclamer l’extradition des coupables refugiés à l’étranger et de récupérer leurs biens mal acquis », a prévenu Xi Jinping, lors de la présentation du 19e rapport du Comité central.

Pierre Chemete, à Beijing             

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