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Faire ses études au Cameroun et en Chine : la coopération sino-camerounaise brille au collège Vogt de Yaoundé

 

Les élèves du collège François-Xavier Vogt de Yaoundé lors d’une cérémonie de levée des couleurs

En marge au 54ème anniversaire de la coopération sino-camerounaise ce mercredi 26 mars, notre journaliste Sandrine Namen a fait un reportage sur l’enseignement de la langue chinoise au collège François-Xavier Vogt de Yaoundé, recueillant les réactions des enseignants et élèves en classe du chinois.

Patrick Atangana Nguimfack, enseignant du chinois

Dans cet établissement scolaire connu pour son rigoureux programme académique et ses infrastructures modernes, la lumière de la coopération sino-camerounaise a éclairé sur les enseignants et montre le chemin de la Chine aux élèves. M. Patrick Atangana Nguimfack, enseignant du chinois ayant fait ses études au Cameroun et en Chine nous souligne qu’il y a tellement d’intérêts pour un jeune camerounais à apprendre le chinois. « La Chine est une puissance économique avérée et dans sa coopération avec notre pays, les investisseurs chinois au Cameroun ont toujours besoin des traducteurs et interprètes », a indiqué Patrick Atangana, avant d’ajouter que « toute personne qui parle le chinois ne peut pas facilement dire qu’il est au chômage ». L’enseignant confie que nombreux de ses élèves sont plus intéressés par le chinois parce qu’il leur pressente constamment les opportunités qu’il y a à apprendre cette langue.

Boukeng Ashley

Boukeng Ashley, son élève en classe de première A4 chinois confirme justement qu’elle a choisi de faire la série A4 chinoise au secondaire parce qu’on lui a parlé des opportunités portées par cette langue. « On m’a toujours dit que la Chine est un pays de technologies avancées et donc j’aimerai continuer mes études là-bas pour avoir une formation qualifiée dans ce domaine et renforcer également mon chinois », a projeté son avenir, Mlle Boukeng.

 

Abba Oyono

Alors qu’il n’est encore qu’en classe de 4ème, Abba Oyono est déjà passionné par la langue chinoise. « J’ai choisi de faire le cours du chinois parce que c’est une langue qui m’a toujours passionné et j’ai toujours voulu échangé avec les chinois. J’espère que j’aurai la chance de réaliser mes rêves un jour », a relevé le très jeune Abba Oyono. Même s’il n’a pas encore rencontré le chinois dans sa vie, le jeune garçon indique qu’en regardant la télévision, il a bien souvent trouvé les chinois gentils et ouverts.

Ela Tayou

Ela Tayou ne trouve pas la langue chinoise facile. Pour cette raison, l’apprendre lui est devenu un défi. Du haut de sa classe de 3ème chinois, totalisant ainsi deux ans d’apprentissage de cette langue, le jeune Ela trouve toujours que le mandarin est une langue “mystérieuse”. Néanmoins, il espère beaucoup avec des chinois s’il réussit à apprendre leur langue. « On nous apprend que la Chine est l’un des pays le plus développé et du coup, je suis déterminé à la visiter un jour et d’y pouvoir continuer mes études », a-t-il souligné.

Tagasim Christina

Pour Tagasim Christina, sa camarade de classe, le mandarin est aussi une langue compliquée et elle aime affrontée les choses de ce genre. « Personnellement, j’ai choisi d’apprendre le mandarin parce que j’aime les langues compliquées et ce n’est pas une langue facile comme l’espagnol et l’allemand qui m’étaient aussi présentés au choix », a-t-elle fait savoir. Contrairement à ses camarades, Christina ne rêve pas de voyager pour la Chine.  « Je n’aspire pas vraiment à aller en Chine mais si l’opportunité se prendre après mon parcours secondaire, je n’hésiterai pas d’y aller afin de mieux approfondir mes connaissances et d’apprendre la culture chinoise dont je trouve très intéressante », a-t-elle expliqué. Exceptionnellement, la jeune Tagasim trouve que les chinois sont des travailleurs et doués dans certains projets sino-camerounais.

Sandrine Namen

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