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Emergence du Cameroun : Pékin réitère son soutien.

L’annonce a été faite à la presse au cours d’une conférence tenue hier, le 08 août 2022 à Beijing en Chine. A l’occasion, Wu Peng, Directeur du Département des Affaires africaines au Ministère chinois des Affaires étrangères, a réaffirmé que Pékin reste aux côtés du Cameroun pour son émergence.

Yaoundé et Pékin sont en parfait osmose. Cette symbiose se matérialise dans plusieurs secteurs. Selon le document intitulé « le rôle de la Chine dans la dette extérieure publique des pays éligibles à l’initiative de suspension du service de la dette (DSSI), et l’initiative ‘’nouvelles routes de la soie’’ (BRI) en 2020 », une étude publiée par le Think thank Green Finance & Development Center,  La Chine est le principal créancier du Cameroun avec 29% du stock total de sa dette publique. Et depuis fin d’année 2017, Pékin est le principal partenaire commercial du pays et promet d’apporter tout son soutien pour son émergence.

Face à la presse africaine le 08 août dernier, Wu Peng, dans son rôle de Directeur des Affaires africaines au Ministère chinois des Affaires étrangères, a expliqué que la politique de la Chine en Afrique vise à un soutien mutuel pour un destin Chine-Afrique plus vitale, dans toute sa diversité.  Pour ce qui est du Cameroun, Wu Peng, a souligné que Pékin est déterminé à l’accompagner dans sa politique d’émergence. D’ailleurs, la Chine n’a nullement l’intention de brader les sols camerounais ni africains. A-t-il déclaré pour revenir sur la convention relative à l’exploitation du fer de Lobé à Kribi au Cameroun, par l’entreprise chinoise Sinosteel. Pour Wu Peng, cette intervention vise aussi à soutenir l’industrialisation et la construction des infrastructures d’envergure au Pays de S.E. Paul Biya.

En rappel, les Investissements Directs des entreprises chinoises en Afrique ont dépassé 43 milliards de dollars américains en fin d’année 2020. A la même date, 3500 sociétés chinoises de divers ordres, avaient été placées sur le continent, avec une bonne partie au Cameroun, permettant d’employer des millions d’Africains, à hauteur de 80%.

Sandrine Namen   

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