La Chine et l’Afrique : bons amis, bons frères et bons partenaires pour toujours
Par Yi Da
Depuis l’annonce par le Président chinois Xi Jinping des neuf programmes de coopération sino-africaine à la 8e Conférence ministérielle du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) le 29 novembre 2021, les échanges entre la Chine et l’Afrique ont été multiples : M. Yang Jiechi, Directeur de la Commission centrale pour les Affaires étrangères du Parti communiste chinois, s’est rendu en visite au Zimbabwe et au Mozambique. Le Conseiller d’État et Ministre des Affaires étrangères Wang Yi a effectué une visite en Érythrée, au Kenya et aux Comores, avant d’accueillir en Chine ses homologues zambien, algérien et tanzanien. Récemment encore, deux déplacements de suite de hauts fonctionnaires chinois en vue d’une concrétisation accélérée de ces programmes : tournée du Directeur général du Département d’Afrique du MAE Wu Peng dans sept pays africains et celle de Mme Xu Jinghu, Représentante spéciale du gouvernement chinois pour les affaires africaines, dans huit pays du continent. Le message est clair et fort : la Chine et l’Afrique sont bons amis, bons frères et bons partenaires pour toujours.
Bons amis qui se soutiennent mutuellement
Le 28 juillet, Sam Nujoma, père fondateur de la Namibie, a reçu chez lui des visiteurs venus de loin. « Faites-moi une photo de famille avec mes amis chinois », demandait le nonagénaire dont le dynamisme faisait oublier son âge. C’était la délégation chinoise conduite par la Représentante spéciale Xu Jinghu qui venait lui rendre visite, portant en elle l’amitié de tout un peuple. Quelques jours auparavant, en RDC, un vibrant hommage a été rendu à Patrice Émery Lumumba au Mémorial du héros national congolais qui fut aussi l’un des fondateurs de l’amitié sino-congolaise.
Les Chinois n’oublient jamais leurs amis, et surtout pas les amis africains. En effet, l’amitié sino-africaine s’est forgée dans la lutte commune pour l’indépendance et l’émancipation nationales. D’épreuve en épreuve, elle en est sortie toujours plus forte. C’est pourquoi la Chine respecte et traite sur un pied d’égalité les pays africains et leur apporte un soutien agissant dans la recherche de leur propre voie de développement. Elle a toujours répondu présente pour accompagner le développement économique de l’Afrique et n’a jamais manqué à l’appel lorsqu’il s’agit de défendre les causes africaines aux Nations Unies comme dans d’autres enceintes multilatérales. Engagement ferme et constant unanimement salué par les pays africains.
Les pays africains, de leur côté, ont soutenu la Chine sur les questions touchant à ses intérêts vitaux et préoccupations majeures comme le Xinjiang, Hong Kong et les droits de l’homme. Et sur Taiwan, face aux agissements provocateurs de Nancy Pelosi, les pays africains, les uns après les autres, ont soutenu ouvertement et fermement le principe d’une seule Chine et les efforts chinois pour préserver la souveraineté et l’intégrité territoriale du pays. Preuve qu’ils sont, comme l’affirme le Directeur général Wu, non seulement de bons amis, mais aussi et surtout de véritables compagnons d’armes.
Bons frères qui résistent ensemble aux épreuves
Depuis plus de deux ans, la Chine et l’Afrique ont mené un combat solidaire contre la COVID-19. Les pays africains ont apporté à la Chine un soutien ferme lorsqu’elle traversait le moment le plus sombre face au virus. La Chine, en retour, a fourni une grande quantité de matériels médicaux à l’Afrique, dont 260 millions de doses de vaccins, et partagé avec elle son expertise. Pour beaucoup de pays africains, les vaccins chinois sont les premiers vaccins anti-COVID qu’ils ont utilisés.
La solidarité Chine-Afrique a fait ses preuves. Le long des magnifiques plages de sable blanc des Seychelles, les touristes raniment ce petit pays insulaire dont l’économie a été gravement affectée par la crise sanitaire. Leur nombre revient aujourd’hui à 90% du niveau de l’avant-COVID. « C’est grâce aux vaccins chinois que les Seychelles ont pu maîtriser la COVID et être rouvertes », a indiqué un responsable local. La livraison de vaccins chinois se poursuivra pour le plus grand bien des populations africaines, tel qu’annoncé lors de la 8e Conférence ministérielle.
L’autre défi en temps de crise sanitaire est le financement. Et là, l’effort chinois est considérable. La Chine a pris pleinement sa part à l’Initiative du G20 sur la suspension du service de la dette, en vue d’alléger le fardeau des pays africains. Plus récemment, elle a coprésidé dans le cadre commun du G20 la première réunion du comité des créanciers de la Zambie et appelé à une approbation et un décaissement rapides par le FMI de la Facilité élargie de crédit, comme l’a dit M. Wu en répondant à la presse zambienne.
Bons partenaires qui cherchent le développement commun
Le développement est crucial pour le bonheur du peuple. La coopération sino-africaine a su mettre en synergie, d’un côté, l’Initiative pour le Développement mondial avancée par le Président Xi Jinping et préconisant, entre autres, un développement centré sur le peuple et au bénéfice de tous, et de l’autre, l’Agenda 2063 de l’UA qui vise une croissance inclusive et un développement durable.
Question alimentaire d’abord. Sur les champs de la province de Bubanza au Burundi, une équipe d’agronomes chinois, dont le chef Yang Huade a reçu des mains du Président burundais un prix de mérite, travaille avec des paysans pour sélectionner les semences de riz hybride les mieux adaptées aux conditions locales. En sept ans, la production de riz par hectare a plus que triplé au Burundi, avec quatre villages sortis de la pauvreté et plus de 3 000 habitants formés. Le riz hybride chinois a aussi prospéré à Madagascar, où il figure désormais sur les billets de 20 000 ariary, la plus grande valeur de la monnaie en circulation dans le pays.
La coopération avec la Chine a beaucoup changé le quotidien des Africains.
L’autoroute Thiès-Touba de 113 km, considérée comme le plus grand projet d’infrastructure depuis l’indépendance du Sénégal et construite par la Chine, a désenclavé l’Est du pays et créé plus de 7 000 postes d’emploi. À Madagascar, la Chine a fait don d’une route rurale de 19 km, surnommée « route des œufs », qui facilite l’aller-retour des aviculteurs. Et les projets « petits et beaux » ne manquent pas, comme l’illustrent la chaîne de production Rayal Industrial recrutant plus de 250 personnes en Afrique du Sud ou les soins médicaux gratuits dispensés par les équipes médicales chinoises partout sur le continent.
Il y a quelques jours, s’est tenue avec succès la Réunion des coordinateurs de la mise en œuvre des actions de suivi de la 8e Conférence ministérielle du FOCAC, qui a été l’occasion pour les représentants chinois et africains, réunis en format hybride, de réaffirmer leur volonté sans faille d’accélérer la construction de la communauté d’avenir partagé Chine-Afrique à l’ère nouvelle, de renforcer encore la solidarité et la coopération entre les pays en développement et de faire briller le FOCAC d’un plus grand éclat. L’union donne aux frères la force de briser un métal. Cette synergie renforcée offrira à la coopération sino-africaine des perspectives plus radieuses et apportera une contribution plus grande au bien-être de tous les Chinois et Africains.