Chine : Des journalistes s’initient au frisbee

L’initiation théorique et pratique au frisbee était le 22 septembre 2022 au menu principal des activités des journalistes africains, asiatiques et latino-américains, en stage dans le cadre de China International Press Communication Center (CIPCC), à Beijing. Ce sport, autrement appelé disque volant et qui enregistre progressivement plus d’adeptes en République populaire de Chine, était une découverte pour la plupart des professionnels des médias. Le plaisir qu’il revêt s’est laissé apprécier dans un stade de Pékin spécialement dédié, avec une cinquantaine de participants, constitués par équipe de sept joueurs. Avant le jeu, Bryan Otieno, journaliste kenyan, n’en savait pas grand chose. Après l’intiation théorique et pratique, sa curiosité est satisfaite, comme celle de beaucoup d’autres professionnels des médias de trois continents, en stage dans le cadre de Chine International Press Communication Center (CIPCC). Le coach Yuan, de nationalité chinoise, a veillé au préable sur les éléments basiques. Ainsi, avant la pratique, il a rappelé quelques règles essentielles du jeu. Cette phase est suivie de petits entrainements, en duo, au stade de frisbee de Beijing. C’est la phase de maîtrise de lancéé de disque, qui consiste également à l’appréhender avec précision et donner les passes utiles au partenaire. Ensuite, viendra le plat de résistance : le jeu d’équipes proprement dit.

Dans la foulée, quatre équipes sont formées pour deux matchs d’affiche. Par ce mécanisme, le coach entendait faire jouer le maximum de volontaires au disque volant. Chaque équipe est ainsi constituée de sept joueurs, comprenant les trois continents. Les deux premières équipes, mixées des « joueurs » africains, asiatiques et latino-américains, font une entrée en matière laborieuse. De part et d’autre, les règles du jeu ne sont pas nettement respectées, malgré la présence de l’arbitre. C’est un jeu nouveau pour la plupart. Le coach Yuan, aidé de ses assistants n’est jamais loin. Et tout de suite, un arrêt technique s’est imposé, le temps de rappeler les règles, manifestement foulées au pied. A la reprise, la maillonnaise prend cette fois, le jeu a plus d’allant, les passes manuelles s’enchainent. Les contacts physiques entre les deux adversaires sont limités. L’object est de rechercher le disque volant. Et quand celui-ci est au sol, le même joueur ne peut le retoucher. C’est bien animé cette fois, le disque circule entre les mains des joueurs, avec plus ou moins d’harmonie. Le public semble conquis et apprécie par des acclamations. Mais, l’objectif étant l’initiation et surtout la compréhension du frisbee qui véhicule surtout la vertu du fair-play, l’arrêt du premier match intervient. Les deux autres équipes entrent en scène. Malgré les rayons du soleil qui darde la capitale chinoise en ce début de l’automne, l’engouement des journalistes est là, perceptible, le plaisir de continuer à jouer au frisbee anime plus d’un. Plus de 2h se sont écoulées et personne ne sent la fatigue.

Le frisbee est considéré comme un sport recréatif et compétitif. Il est d’origine des Etats Unis d’Amérque. Introduit en Chine il y’a quelques années, il s’y est répandu vite, gagnant au fil du temps des praticiens. Selon le comité administratif chinois cité par le quotidien chinois China Daily, 500 000 personnes ont participé au sport de disque volant en 2021. C’est un sport qui est considéré comme facile, en termes d’apprentissage de ses règles. Ça ne nécessite pas des compétences spécifiques. D’après la même source, la première compétition de niveau mondial de frisbee a été organisée en 2019 à Shanghai en Chine, lors des championnats Asia océanique, Ultimate et Guts. Cette année, le tournoi de disque volant a démarré dans la capitale chinoise, à Beijing, à Shanghai et Hanghzou et la finale se disputera en mai 2023, selon l’administration générale des sports, citée par China Daily.

Pierre CHEMETE, à Beijing, Chine