« Je vous attends sur ‘la Ceinture et la Route’ » : des infrastructures et des hommes
Au-delà de la réalisation d’infrastructures routières, ferroviaires, maritimes et hospitalières qui est au cœur des ambitions de l’initiative « la Ceinture et la Route » (ICR), c’est aussi une aventure humaine qui tisse des liens entre des hommes et des femmes à travers le monde. Que ce soit en Afrique, en Asie ou encore en Europe, les grands chantiers de l’ICR ont rassemblé des gens d’horizons divers qui ont appris à se connaître, à travailler ensemble et à réaliser de belles œuvres. Sur les chantiers de l’autoroute de Bejaïa en Algérie, de la route Ngaoundéré-Paro au Cameroun, du pont de Foundiougne au Sénégal, du projet du réseau ferroviaire fédéral des Émirats arabes unis et de la nouvelle capitale administrative de l’Égypte, des hommes et des femmes se sont rencontrés et ont travaillé ensemble en toute fraternité. Sur les chemins de fer Chine-Thaïlande, Addis Abeba-Djibouti, Mombasa-Nairobi au Kenya, Lagos-Ibadan au Nigeria, dans le train de fret Chine-Europe, l’ICR a brisé des barrières entre les hommes et les a fait cheminer ensemble. Sur la terre chinoise, des hommes et des femmes, venus d’ailleurs, réussissent bien leurs vies et renforcent les liens entre leur pays et la Chine.
Un documentaire d’une trentaine de minutes réalisé par CGTN Français intitulé « Je vous attends sur ‘la Ceinture et la Route’ » dresse avec finesse les portraits d’hommes et de femmes unis dans une belle aventure grâce aux projets de l’ICR. Il s’agit, entre autres, de l’ingénieur algérien Hilal et de sa fille Nelia, de l’ingénieurs égyptienne Sohila, de la Malienne Absatou, de Tu Dachun, du médecin orthopédiste de l’équipe médicale chinoise en Algérie, du médecin algérien Anissa Belkhir, du Tanzanien Tewele Ayubu Damiani, des frères béninois Abel et Alban, des chefs d’entreprises, et du couple de chercheurs burkinabè Aïda Nabonswendé Ouédraogo et Silvère Dieudonné Zaongo.
La petite algérienne Nelia, avec ses mots à elle, exprime sa fierté de voir son père Hilal travailler aux côtés d’ingénieurs chinois dans la construction d’une autoroute à Bejaïa, sa ville natale. Cette infrastructure, raconte-elle, va façonner qualitativement le visage de la localité et favoriser davantage l’accès de son port. De sa douce et innocente, Nelia dit toute son admiration pour la ville qui l’a vue naître. « Bejaïa, avec sa mer bleue et ses beaux oiseaux, et son port animé, c’est le plus bel endroit du monde », détaille Nelia. Quant à son père, Hilal, il travaille avec ardeur en compagnie de ses collègues chinois. Sur le chantier de l’autoroute, ils ont partagé des joies et surmonté avec abnégation les difficultés. Comme sa fille Nelia, Hilal est d’avis que l’autoroute va améliorer les conditions de vie de la population. « La mise en service de chaque tronçon a vraiment amélioré la circulation et mis ma ville natale sur la voie rapide du développement économique, et changé la vie de milliers de personnes comme moi », confie Hilal. Employés chinois et algériens se sentent unis sur ce projet et découvrent la communauté de destin qu’ils ont en partage.
Sohila est une Égyptienne, diplômée de l’Université d’Alexandrie, et travaille actuellement à China State Construction chargée de la construction du projet Alamein Downtown Towers. Son travail consiste à comparer le planning de travail du projet avec le déroulement du chantier. « S’il y a quelque chose qui ne va pas, comme un manque de machines ou de travailleurs sur place, je dois me concentrer sur ces problèmes pour les résoudre le plus rapidement possible », explique la jeune dame qui dit son amour pour son métier d’ingénieure. Sohila apprécie d’un bon œil l’ambiance dans laquelle se déroulent les travaux pharaoniques du chantier et salue la vision commune qui anime tous les travailleurs. Une aventure professionnelle et humaine qui l’enrichit au fur et à mesure que les grands édifices sortent petit à petit du sol. Le futur beau cadre de vie qui se dessine est à l’image de la complicité entre Chinois et Égyptiens sur le vaste chantier.
Avant de s’appesantir sur la Malienne Absatou, le documentaire fait un zoom sur des projets de l’ICR réalisés ça et là en Afrique et ailleurs. C’est le cas du projet de la nouvelle capitale administrative de l’Égypte, l’arène nationale de lutte du Sénégal, le projet de logements sociaux au Park road à Nairobi au Kenya, le port en eau profonde de Lekki au Nigeria et le port commercial de la ville économique de Jizan en Arabie Saoudite… Originaire de Mandenkirina au Mali, Absatou raconte la joie de tout le village qui a accueille des médecins chinois venus donner des consultations de toutes sortes à la population. Cette communion entre Chinois et Maliens dans une ambiance festive émeut particulièrement Absatou qui réalise la richesse de la diversité humaine.
Le documentaire campe toujours dans le domaine de la santé à travers la coopération médicale en Algérie. Tu Dachun, médecin orthopédiste de l’équipe médicale chinoise en Algérie, a vécu dix ans dans ce pays. La mission médicale de la Chine à l’étranger, affirme-t-il, est une noble initiative qui soulage les souffrances de nombreux patients. Tu Dachun déclare avoir réussi son intégration durant les dix ans passés en Algérie. Leur mission a bâti de solides ponts entre les peuples chinois et algériens.
Après avoir parcouru les chantiers de l’ICR à travers le monde, le documentaire s’attarde sur des Africains qui ont déposé leurs valises en Chine, qui pour des études, qui pour le commerce ou encore pour la recherche. Tandis que l’étudiant Tanzanien Tewele Ayubu Damiani se passionne pour les arts martiaux chinois à l’Université normale de Zhejiang, les frères béninois Abel et Alban racontent leurs parcours d’entrepreneurs hors pair dans la ville de Ningbo en Chine.
Le voyage se poursuit dans la ville de Chongqing où la chercheuse burkinabè Aïda Nabonswendé Ouédraogo et son époux médecin Silvère Dieudonné Zaongo s’épanouissent bien dans leur travail. Complices au quotidien, ils consacrent leur temps de loisir pour connaître davantage la culture locale et réussir leur intégration en terre chinoise.
Comme le dit l’écrivain brésilien Paulo Coelho « l’extraordinaire se trouve sur le chemin des gens ordinaires ». Le documentaire « Je vous attends sur ‘la Ceinture et la Route’ » réussit la prouesse de nous raconter l’extraordinaire à travers des visages ordinaires le long de « la Ceinture et la Route ».
Karim Badolo, CGTN Français